Acathiste au saint Séraphim de Sarov, le Thaumaturgie

Kon­ta­kion 1

Thau­ma­turge élu de Dieu et ser­vi­teur mer­veilleux du Christ, saint Séra­phim notre père, tu es notre prompt secours et notre inter­ces­seur. Magni­fiant le Sei­gneur qui t'a glo­ri­fié, nous t'adres­sons des chants de louange. Toi qui as une grande audace auprès de Dieu, délivre-nous de tout mal­heur, nous qui te disons:

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Ikos 1

Le Créa­teur des anges t'a élu dès le com­men­ce­ment afin de glo­ri­fier par ta vie le nom magni­fique de la Sainte Tri­nité. Tu fus en effet en vérité un ange sur la terre et un séra­phin dans ton corps, car ta vie a res­plendi de l'éclat éblouis­sant de l'éter­nel Soleil de jus­tice. Voyant tes sublimes labeurs, nous te chan­tons avec dévo­tion et allé­gresse:

Réjouis-toi, modèle de foi et de piété; réjouis-toi, image de dou­ceur et d'hu­mi­lité. Réjouis-toi, gloire et hon­neur des fidèles; réjouis-toi, douce conso­la­tion des affli­gés. Réjouis-toi, louange bien-aimée des moines; réjouis-toi, mer­veilleux secours de ceux qui sont dans le monde. Réjouis-toi, gloire et pro­tec­tion de la Rus­sie; réjouis-toi, orne­ment béni de la terre de Tam­bov.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 2

Lorsque ta mère vit ton brû­lant amour pour la vie monas­tique, saint père Séra­phim, elle com­prit la sainte volonté du Sei­gneur à ton égard et t'ap­por­tant à Dieu comme une offrande par­faite, elle bénit avec sa sainte croix ton entrée sur l'étroit che­min du mona­chisme. Tu por­tas celle-ci jus­qu'à la fin de tes jours sur ta poi­trine, en signe du grand amour que tu por­tais au Christ Jésus, cru­ci­fié pour nous. C'est pour Lui qu'avec com­ponc­tion tous nous nous écrions: Allé­luia!

Ikos 2

L'in­tel­li­gence d'En-haut te fut accor­dée, ô saint de Dieu ne ces­sant de pen­ser aux choses célestes depuis ton enfance, tu quit­tas la mai­son pater­nelle pour le Royaume de Dieu et Sa jus­tice. Accepte donc de nous ces louanges:

Réjouis-toi, enfant élu de Dieu de la ville de Koursk; réjouis-toi, admi­rable reje­ton de pieux parents. Réjouis-toi, héri­tier des ver­tus de ta mère; réjouis-toi, élevé par elle dans la piété et la prière. Réjouis-toi, qui reçus sa croix en béné­dic­tion pour la vie ascé­tique; réjouis-toi, qui conser­vas comme une relique cette béné­dic­tion jus­qu'à la mort. Réjouis-toi, qui, par amour du Sei­gneur, quit­tas la mai­son pater­nelle; réjouis-toi, qui comp­tas pour néant toutes les beau­tés de ce monde.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 3

La puis­sance du Très-haut t'a pro­tégé dès ton enfance en vérité, saint Séra­phim. Le Sei­gneur te garda sain et sauf lorsque tu tom­bas du haut de l'église, et lorsque tu connus de cruelles souf­frances, la Sou­ve­raine du Monde vint elle-même t'ap­por­ter du ciel la gué­ri­son, par ce que dès ton jeune âge tu avais servi Dieu, Lui criant sans cesse: Allé­luia!

Ikos 3

Animé d'un grand désir pour l'as­cèse de la vie angé­lique des moines, tu te hâtas dans la sainte ville de Kiev pour y véné­rer les saints pères de la Laure. Ayant reçu de la bouche de saint Dosi­thée l'ordre de diri­ger tes pas vers le Désert de Sarov, de loin tu embras­sas ce lieu béni avec foi, puis tu y demeu­ras jus­qu'à la fin de tes jours agréables à Dieu. Pour nous, émer­veillés par le des­sein de Dieu à ton égard, nous te chan­tons avec com­ponc­tion:

Réjouis-toi, qui as renoncé à la vanité du monde; réjouis-toi, qui as désiré avec ardeur la patrie céleste. Réjouis-toi, qui as aimé le Christ de tout ton coeur; réjouis-toi, qui as pris Son joug plein de dou­ceur. Réjouis-toi, par­fait accom­plis­se­ment de l'obéis­sance; réjouis-toi, fidèle obser­vance des saints com­man­de­ments du Sei­gneur. Réjouis-toi, qui en priant as affermi en Dieu ton esprit et ton cœur; réjouis-toi, colonne inébran­lable de la piété.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 4

Faisant taire la tem­pête des assauts du malin, tu as par­couru toute la voie étroite et pénible de l'as­cèse monas­tique, por­tant le joug de la vie éré­mi­tique, de la réclu­sion, du silence et des veilles noc­turnes. Ainsi étant monté, par la grâce divine, de puis­sance en puis­sance, de la pra­tique à la contem­pla­tion de Dieu, tu as émi­gré dans les demeures d'en-haut, où tu chantes à Dieu avec les anges: Allé­luia!

Ikos 4

Enten­dant et voyant la sain­teté de ta vie, saint père Séra­phim, tes frères furent dans l'éton­ne­ment, puis ils vinrent à toi pour médi­ter sur tes paroles et tes exploits spi­ri­tuels, glo­ri­fiant le Sei­gneur, qui est admi­rable en ses Saints. Et nous aussi, avec foi et amour, nous chan­tons tes louanges, père saint, en te disant:

Réjouis-toi, qui t'es offert tout entier en sacri­fice au Sei­gneur; réjouis-toi, qui t'es élevé sur les hau­teurs de l'im­pas­si­blité. Réjouis-toi, sol­dat du Christ tou­jours vic­to­rieux; réjouis-toi, bon et fidèle ser­vi­teur du Maître des cieux. Réjouis-toi, notre média­teur sans reproche devant le Sei­gneur; réjouis-toi, notre inter­ces­seur infa­ti­gable auprès de la Mère de Dieu. Réjouis-toi, lys du désert au par­fum sublime; réjouis-toi, vase sans défaut de la grâce divine.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 5

La lumière divine a brillé dans ta demeure, ô bien­heu­reux, lors­qu'à ton che­vet de mou­rant la Vierge très-pure est venue en per­sonne avec les saint apôtres Pierre et Jean et déclara Celui-ci est de notre race. Puis elle te tou­cha la tête. Aus­si­tôt guéri, tu chan­tas ta recon­nais­sance au Sei­gneur en disant: Allé­luia!

Ikos 5

L'en­nemi du genre humain, voyant ta vie pure et sainte, père Séra­phim, vou­lut te faire périr. Il lança contre toi de méchantes gens qui te vio­len­tèrent sans pitié et t'aban­don­nèrent pour mort. Et toi, comme un doux agneau, tu sup­por­tas tout, père saint, priant le Sei­gneur pour ceux qui t'of­fen­saient. Aussi, émer­veillés par ta bonté, nous te chan­tons:

Réjouis-toi, qui as imité le Christ Dieu par ta dou­ceur et ton humi­lité; réjouis-toi, qui as triom­phé de l'es­prit du mal par ton inno­cence. Réjouis-toi, gar­dien zélé de la pureté du corps et de l'âme; réjouis-toi, ermite com­blé des dons de la grâce. Réjouis-toi, ascète à qui Dieu donna gloire et clair­voyance; réjouis-toi, guide des moines admi­rable de sagesse. Réjouis-toi, louange et joie de la sainte Église; réjouis-toi, gloire et fleu­ron du monas­tère de Sarov.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 6

Les soli­tudes de Sarov pro­clament tes exploits spi­ri­tuels et tes labeurs, ser­vi­teur du Christ et por­teur de Dieu, car ta prière en a embaumé les arbres et les forêts. Émule d'Élie, le pro­phète de Dieu, et de Jean, le bap­tiste du Sei­gneur, tu es devenu dans le désert une plante char­gée des nom­breux fruits du Saint Esprit. Par Son opé­ra­tion tu as accom­pli beau­coup d'ac­tions gran­dioses, inci­tant les fidèles à chan­ter au Dieu dis­pen­sa­teur de tous les biens: Allé­luia!

Ikos 6

En toi, ô bien­heu­reux Séra­phim, a brillé un nou­veau vision­naire de Dieu, sem­blable à Moïse. Alors en effet que tu accom­plis­sais irré­pro­cha­ble­ment le ser­vice de l'au­tel divin, tu as été digne de voir le Christ entrer dans l'église, entouré des puis­sances incor­po­relles. Admi­rant pareille bien­veillance de Dieu à ton égard, nous te chan­tons:

Réjouis-toi, très-glo­rieux vision­naire de Dieu! Réjouis-toi, qui fus enve­loppé de la lumière au triple éclat. Réjouis-toi, fidèle ser­vi­teur de la Sainte Tri­nité; réjouis-toi, har­mo­nieuse demeure de l'Es­prit Saint. Réjouis-toi, qui de tes yeux de chair as contem­plé la face du Christ avec les anges; réjouis-toi, qui dans ton corps péris­sable as connu l'avant-goût de la dou­ceur du para­dis. Réjouis-toi, qui fus ras­sa­sié du pain de la vie; réjouis-toi, qui fus abreuvé à la source immor­telle.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 7

Dési­rant mani­fes­ter en toi, ô saint, Sa misé­ri­corde inef­fable envers les hommes, le Sei­gneur qui nous aime a fait de toi un vrai flam­beau de la lumière divine. Par tes actions et tes paroles, tu ame­nais tous les hommes à la piété et à l'amour de Dieu. C'est pour­quoi, illu­mi­nés par l'éclat de tes exploits spi­ri­tuels et nour­ris du pain de ton ensei­gne­ment, de tout coeur nous te magni­fions et chan­tons au Christ qui t'a glo­ri­fié: Allé­luia!

Ikos 7

Voyant en toi un nou­vel élu de Dieu, les fidèles dans la peine et l'af­flic­tion accou­rurent de loin vers toi. Tu ne les as pas reje­tés dans leurs pesants mal­heurs, mais leur as offert la gué­ri­son, la conso­la­tion et tes prières d'in­ter­ces­sion. C'est pour­quoi l'an­nonce de tes miracles s'est répan­due par toute la terre russe et tes enfants spi­ri­tuels te glo­ri­fient en chan­tant:

Réjouis-toi, notre bon pas­teur; réjouis-toi, notre père plein de dou­ceur et de com­pas­sion. Réjouis-toi, méde­cin dili­gent et plein de grâce; réjouis-toi, gué­ris­seur misé­ri­cor­dieux de nos fai­blesses. Réjouis-toi, prompt secours dans le mal­heur et l'ad­ver­sité; réjouis-toi, très doux paci­fi­ca­teur des âmes tour­men­tées. Réjouis-toi, qui voyais les choses futures comme pré­sentes; réjouis-toi, qui dans ta clair­voyance décou­vrais les fautes les plus secrètes.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 8

Etrange est la mer­veille qu'en toi, ô bien­heu­reux, nous contem­plons: vieillard faible et chargé de labeurs, tu as passé mille jours et mille nuits en prière sur une pierre! Qui pour­rait faire le récit des souf­frances et des luttes que tu as endu­rées, père saint, éle­vant tes mains pures vers Dieu afin de vaincre l'Ama­lec spi­ri­tuel, et chan­tant au Sei­gneur: Allé­luia!

Ikos 8

"Tout mon désir, c'est Toi, très-doux Jésus, et toutes mes délices!", mur­mu­rais-tu dans tes prières au sein de ta soli­tude silen­cieuse. Et nous, enté­né­brés par la vanité du monde et gas­pillant toute notre vie dans les péchés, nous célé­brons ton amour pour le Sei­gneur en te chan­tant:

Réjouis-toi, média­teur du salut pour ceux qui t'aiment et te vénèrent; réjouis-toi, qui conduis les pécheurs à l'amen­de­ment. Réjouis-toi, admi­rable dans ton silence et ta réclu­sion; réjouis-toi, qui inter­cèdes de tout coeur en notre faveur. Réjouis-toi, qui as brûlé d'amour pour le Sei­gneur; réjouis-toi, qui as consumé par le feu de la prière les flèches de l'en­nemi. Réjouis-toi, flamme de prière tou­jours ardente dans le désert; réjouis-toi, lampe allu­mée au feu des dons du Saint-Esprit.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 9

Toute la nature angé­lique fut sai­sie d'éton­ne­ment à cet étrange spec­tacle: la Reine du ciel et de la terre appa­rais­sant à un vieil homme dans sa réclu­sion et lui ordon­nant d'en sor­tir, de ne pas inter­dire aux fidèles de venir à lui et de leur apprendre à tous à chan­ter au Christ Dieu: Allé­luia!

Ikos 9

Les ora­teurs les plus habiles ne sau­raient dire la puis­sance de ton amour, bien­heu­reux. Te dévouant au ser­vice de tous ceux qui venaient à toi, sui­vant l'in­jonc­tion de la Mère de Dieu, tu devins le bon conseiller des incer­tains, le conso­la­teur des désem­pa­rés, le guide plein de dou­ceur des éga­rés, le méde­cin et le gué­ris­seur des malades. C'est pour­quoi nous te chan­tons:

Réjouis-toi, qui as fui le monde pour le désert afin d'ac­qué­rir les ver­tus; réjouis-toi, qui es revenu du désert au monas­tère pour semer les graines de la vertu. Réjouis-toi, qui fus éclairé par la grâce de l'Es­prit Saint; réjouis-toi, qui fus com­blé de dou­ceur et d'hu­mi­lité. Réjouis-toi, père qui aimais comme tes enfants ceux qui recou­raient à toi; réjouis-toi, qui par tes mots d'amour leur dis­pen­sais cou­rage et conso­la­tion. Réjouis-toi, qui appe­lais tes visi­teurs "ma joie" et "mon tré­sor"; réjouis-toi, qui par la sain­teté de ton amour t'es rendu digne des joies du Royaume céleste.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 10

Tu as atteint le terme de ta vie d'as­cèse sal­va­trice age­nouillé en prière, ô bien­heu­reux, et tu as remis ton âme sainte entre les mains de Dieu. Les saints anges l'ont empor­tée jus­qu'au trône du Tout-Puis­sant, afin que tu prennes place dans la gloire sans déclin avec tous les saints qui chantent au Verbe plus saint que tous les saints l'hymne de louange: Allé­luia!

Ikos 10

Rempart de tous les saints et joie des moines, la très-sainte Vierge t'est appa­rue avant ta fin pour t'an­non­cer ton proche départ vers Dieu. Et nous, émer­veillés par cette visite de la Mère de Dieu, nous te chan­tons:

Réjouis-toi, qui as contem­plé le visage de la Reine du ciel et de la terre; réjouis-toi, qui fus rem­pli de joie par l'ap­pa­ri­tion de la Mère de Dieu. Réjouis-toi, qui as reçu d'elle l'an­nonce de ton trans­fert au ciel; réjouis-toi, dont la fin exem­plaire a mon­tré la sain­teté de ta vie. Réjouis-toi, qui, priant devant l'icône de la Mère de Dieu, as remis à Dieu ton humble esprit; réjouis-toi, qui as connu une mort douce, ainsi que tu l'avais pré­dit. Réjouis-toi, qui des mains du Tout-puis­sant as reçu la cou­ronne de l'im­mor­ta­lité; réjouis-toi, qui avec tous les saints as hérité de la béa­ti­tude du para­dis.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 11

Elevant une hymne inces­sante à la Sainte Tri­nité, bien­heu­reux, tu es devenu par toute ta vie un grand ascète de la piété, pour l'éclai­re­ment des éga­rés et la gué­ri­son des malades de l'âme et du corps. Pleins de recon­nais­sance envers le Sei­gneur pour pareille misé­ri­corde envers nous, en tout temps nous Lui disons: Allé­luia!

Ikos 11

Toi qui fus de ton vivant un flam­beau répan­dant la lumière, père aimé de Dieu, tu as conti­nué après ta mort à illu­mi­ner de ton éclat la terre de Rus­sie: tu fais sourdre en effet de tes pré­cieuses reliques des flots de miracles pour tous ceux qui s'ap­prochent de toi avec foi et amour. Aussi nous adres­sons-nous à toi comme à notre cha­leu­reux inter­ces­seur et puis­sant thau­ma­turge en te chan­tant:

Réjouis-toi, qui fus glo­ri­fié par le Sei­gneur à tra­vers une mul­ti­tude de miracles; réjouis-toi, qui as éclairé le monde entier de ton amour. Réjouis-toi, fidèle imi­ta­teur de la cha­rité du Christ; réjouis-toi, conso­la­tion de tous ceux qui implorent ton aide. Réjouis-toi, source inépui­sable de miracles; réjouis-toi, gué­ris­seur des malades et des infirmes. Réjouis-toi, puits inta­ris­sable des eaux de toute gué­ri­son; réjouis-toi, qui as embrassé les confins de notre terre en ton amour.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 12

Connais­sant la grâce et la grande audace que tu pos­sèdes auprès de Dieu, nous t'en prions, père très-saint, prie avec fer­veur le Sei­gneur pour qu'il garde son Église de l'in­croyance et du schisme, des mal­heurs et des ten­ta­tions, pour que nous puis­sions chan­ter au Dieu qui, grâce à toi, nous couvre de bien­faits: Allé­luia!

Ikos 12

Nous célé­brons ta glo­ri­fi­ca­tion, saint, nous te véné­rons comme notre puis­sant inter­ces­seur auprès du Sei­gneur, comme notre conso­la­teur et notre avo­cat, et nous t'adres­sons avec amour ces louanges:

Réjouis-toi, gloire de l'Église ortho­doxe; réjouis-toi, bou­clier et rem­part de notre patrie. Réjouis-toi, guide qui conduis tous les hommes vers le ciel; réjouis-toi, notre défen­seur et notre pro­tec­teur. Réjouis-toi, qui accom­plis beau­coup de miracles par la puis­sance divine; réjouis-toi, qui gué­ris de nom­breux infirmes par ton vête­ment. Réjouis-toi, qui as vaincu toutes les ruses du démon; réjouis-toi, qui as sou­mis les bêtes sau­vages par ta dou­ceur.

Réjouis-toi, saint Séra­phim, thau­ma­tur­gie de Sarov!

Kon­ta­kion 13

Ô mer­veilleux ser­vi­teur et grand thau­ma­turge, saint père Séra­phim, accepte cette pauvre prière que nous éle­vons à ta louange, et puisque tu te tiens main­te­nant auprès du trône du Roi des rois, notre Sei­gneur jésus Christ, prie-Le pour nous tous, afin que nous trou­vions grâce devant Lui au jour du juge­ment et puis­sions Lui chan­ter dans la joie: Allé­luia! Allé­luia! Allé­luia!

Се́й конда́къ глаго́лется три́жды. Та́же Икосъ 1-й и Конда́къ 1-й

Priére au saint Séra­phim

Saint Séra­phim, notre père mer­veilleux, grand thau­ma­turge de Sarov, prompt secours de tous ceux qui recourent à toi! De ton vivant nul ne t'a quitté les mains vides et sans conso­la­tion, mais pour tous, ce fut une dou­ceur de voir ton visage et d'en­tendre le son des tes paroles indul­gentes. Car c'est à eux que s'est mani­fes­tée l'abon­dance de tes dons de gué­ri­son, de clair­voyance et de conso­la­tion des âmes en peine. Et lorsque Dieu t'a rap­pelé des labeurs ter­restres pour te faire entrer dans le repos céleste, ton amour ne nous a jamais quit­tés, non plus que les étoiles du ciel, on ne peut dénom­brer la mul­ti­tude de tes miracles: car dans tous les hori­zons de notre terre, tu appa­rais aux hommes de Dieu et leur apportes la gué­ri­son. C'est pour­quoi, nous aussi, nous te chan­tons: ô ser­vi­teur de Dieu plein de dou­ceur et d'hu­mi­lité, inter­ces­seur hardi auprès de Lui, qui ne rejettes jamais aucun de ceux qui s'adressent à toi, élève pour nous ta prière vigou­reuse vers le Sei­gneur des puis­sances, afin qu'Il affer­misse la foi des chré­tiens ortho­doxes, afin qu'Il nous accorde tout ce qui convient dans cette vie et tout ce qui contri­bue au salut de nos âmes, afin qu'Il nous garde de tom­ber dans le péché et nous enseigne le vrai repen­tir, afin que nous puis­sions entrer sans tré­bu­cher dans le Royaume céleste et éter­nel, là où tu brilles main­te­nant d'une gloire sans déclin, et célé­brer avec tous les saints et jus­qu'à la consom­ma­tion des siècles la Tri­nité, source de vie. Amen.

Tro­paire, ton 4

Dès ta jeu­nesse tu as aimé le Christ, Bien­heu­reux, et, dési­rant avec ardeur ne ser­vir que lui seul, au désert tu excel­las dans le tra­vail et la prière conti­nue; par la ten­dresse de ton coeur tu as acquis l'amour du Christ et plus que tous tu as chéri la Mère de Dieu; c'est pour­quoi nous te chan­tons: véné­rable père Séra­phim, que tes prières nous obtiennent le salut.

Kon­ta­kion, ton 2

Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se cor­rompt, tu as élu demeure au monas­tère de Sarov et, par l'an­gé­lique vie que tu menas, pour beau­coup tu fus le che­min vers le salut; c'est pour­quoi le Christ t'a glo­ri­fié en t'ac­cor­dant le don des gué­ri­sons et des miracles; aussi nous te chan­tons: Réjouis-toi, véné­rable Père Séra­phim.

Méga­li­naire

Nous te magni­fiions, saint père Séra­phim, et nous hono­rons ta sainte mémoire, toi qui guides les moines et converses avec les anges.

Aca­thiste au saint Séra­phim de Sarov, le Thau­ma­tur­gie
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